Historique des congrégations
Depuis sainte Jeanne-Elisabeth Bichier des Ages et saint Michel Garicoïts… Tout a commencé en 1825 ! à Igon !
Le lundi 25 avril 1825, trois religieuses, conduites par leur fondatrice, Soeur Jeanne Elisabeth Bichier des Ages, arrivent au bout du bourg d’Igon et entrent dans ce qui sera leur couvent : une ancienne ferme et ses dépendances qu’il faut aménager.
Moins de quinze jours après, tout commençait à fonctionner normalement ! Une petite école accueillait déjà les premiers élèves, les plus petits se contentant de gros galets du Gave en guise de sièges !
En octobre 1825, l’Evêque de Bayonne nomme Michel Garicoits à Bétharram : il se doit de rendre visite à ses anciennes paroissiennes, à 5 km seulement ; et elles le convertissent ! « Mes soeurs, elles ont été plus fines que moi, leur confesseur, et sont entrées dans votre congrégation ! », reconnaîtra-t-il plus tard. Dans ce couvent, dont il devient vite l’aumônier, le prêtre découvre la vie religieuse : et, peu à peu, il ressent le besoin de créer une congrégation d’hommes semblable à celle des Filles de la Croix. Celles-ci, sueur Jeanne-Elisabeth la première, l’encouragent dans cette direction.
En 1835, naît, à Bétharram, la Société des Prêtres du Sacré-Coeur de Jésus. Les premiers compagnons du fondateur prêchent dans les paroisses. Deux ans plus tard, le Père Michel Garicoïts, ayant appris d’Igon, décide de créer une école ; il y est encouragé, notamment, par la fondatrice des Filles de la Croix : elle recommande à ses Soeurs de chercher des garçons pour l’école de Bétharram… Les histoires d’Igon et de Bétharram, des Filles de la Croix et des Religieux du Sacré-Coeur de Jésus grandissent ensemble.
En 1847, Michel Garicoits répond à une éducatrice, Fille de la Croix :
« Vous me demandez un mot sur la manière de se faire craindre et aimer; disons plutôt sur la manière de se faire aimer et respecter. Oui. ma chère Sueur : affection respectueuse, amour respectueux ; que ne dit pas ce mot ? L’amour respectueux dont je vous parle, tenant le milieu entre le faux et souvent criminel amour mondain et l’hérétique et cruelle charité des jansénistes, infiniment éloigne de l’un et de l’autre. est un sentiment précieux aux yeux de la foi et de la raison.« C’est un tel sentiment qui a dicté toute la conduite de Notre-Seigneur dans sa carrière mortelle. Pourquoi y est-il entré par ce mot. Me voici ! et ne s’est-il jamais départi de ce mouvement sans bornes ? C’est qu’il nous a aimes et estimés beaucoup. Et pourquoi nous a-t-il tant aimés et estimés ? C’est qu’il voulait se faire aimer et estimer de nous, et se servir de cet amour respectueux que nous concevrons pour lui afin de gagner efficacement nos coeurs à Dieu.« Vous aussi, vous voulez vous concilier une affection respectueuse dans vos enfants, afin de vous en servir comme du moyen le lus efficace pour porter leur coeur a Dieu c’est très bien.Mais comment me faire aimer et estimer de ces enfants ? Tout en quatre mots aimez-les et estimez-les beaucoup et agissez à leur égard constamment constamment, en personne qui les aime et les estime ; leur parler les instruire les récompenser les punir même en personne qui les aime et les estime. C’est ce qu’a toujours fait votre modèle et le mien Notre-Seigneur »
Aujourd’hui…
Aujourd’hui, en fidélité au charisme des fondateurs. Filles de la Croix. Religieux du Sacré-Coeur de Jésus, partenaires laics. nous voulons continuer cette oeuvre d’éducation :
- que tous les jeunes. notamment les démunis et les « blesses de la vie » puissent s’épanouir dans toutes les dimensions de leur personnalité ;
- que nos établissements soient des lieux de vie, d’écoute, d’accueil. ou chaque personne soit reconnue et appelée par son nom Fils ou Fille de Dieu.